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ⴰⵏⵙⵓⴼⵉⵙⵙⵓⵏⴳⵡⴰⴳⴳⵓⵔⵏ ⵉⵎⴰⵣⵉⵖⵏ




Agriculture et Pêche :

Vers l'autosuffisance alimentaire

et l'exportation




Agriculture : un potentiel à la recherche d'une vraie politique agricole

La Kabylie est à vocation agricole, pour peu que l'on restitue le travail de la terre à ses habitants. Le système des coopératives agricoles mises en place par la révolution agraire de Boumediene a dépossédé les fermiers de leurs terres pour en faire des fonctionnaires salariés sans motivation aucune !
Avec un climat sec en été, pluvieux et froid en hiver et un potentiel considérable en ressources hydriques, les terres de Kabylie sont exceptionnellement adaptées à l'agriculture de montagne.De plus, l'index de valeur du sol des plaines kabyles est de loin supérieur à celui de beaucoup de pays du sud de l'Europe. L'olivier, le figuier et le cerisier connaissent une forte concentration dans la région depuis des siècles. Ajouter à cela, les cultures maraîchères, céréalières et des élevages de toutes sortes qui sont des activités pouvant être rapidement  développées. La viticulture peut aussi connaître son essor en exploitant les prairies (izughar) de manière à assurer une bonne production de raisin de table et produire et La Kabylie dispose d'un potentiel agricole d'une grande valeur dont l'essentiel est situé dans la vallée du bas Isser (wilaya de Boumerdes), la vallée du Sebaou (50km de longueur), la vallée de Draa El Mizan, la plaine côtière d'Azzefoun (wilaya de Tizi ouzou), la vallée de la Soummam (plus de 80 km de longueur) et les plaines Nous avons des preuves que ces vallées actuellement abandonnées ont donné par le passé, même avec des moyens de production rudimentaires, des rendements céré aliers dépassant largement certaines régions européennes classées à vocation céréalière au même titre que les autres pays du pourtour de la méditerranée comme Israël, le Maroc, l'Espagne, etc..
Il y a une quinzaine d'années, une étude du CREAD (Centre de Recherche en économie Appliquée pour le Développement) examinait la croissance de la production agricole dans la wilaya de Tizi-Ouzou de 1984 jusqu'au début des années 1990. Le ministère de l'agriculture en 1980 avait mis en oeuvre un programme d' intensification des productions stratégiques (céréales, légumes secs, pomme de terre). Plusieurs régions ont été choisies, en raison des aptitudes appréciables agro-pédologiques dont elles disposent, pour devenir le lieu d' implantation du programme de reproduction de semence de pomme de terre. C'est la wilaya de Tizi Ouzou, et plus particulièrement la vallée du Sebaou (s'étalant de Draa Ben Khedda jusqu'aux plaines de Fréha sur une distance d'une cinquantaine de kilomètres), qui a été retenue. En effet, selon une étude agro-pédologique réalisée par une équipe d'experts hollandais, cette zone présente un potentiel de production en pommes de terre parmi les plus é levés de la région méditerranéenne qui se rapproche des taux de rendement internationaux. Ce potentiel était évalué à 600-700 quintaux/ha alors que le rendement habituel réalisé par les producteurs ne dépassait pas, dans le meilleur des cas, 100 q/ha.
Aujourd'hui, les terres agricoles sont soit cédées à des particuliers pour en faire des habitations, soit cédées à des entreprises publiques pour en faire du terrain à bâtir. La Kabylie va développer une agriculture durable qui va se traduire par une production plus saine, moins polluante, respectant les exigences sanitaires environnementales et prenant en compte l'avenir des agriculteurs. La Kabylie constitue un réservoir agro-alimentaire très important que la plupart des régions d'Afrique du Nord lui envient. Une meilleure exploitation de son potentiel agricole peut amplement assurer sa sécurité alimentaire. Sa production serait rapidement excédentaire et deviendrait exportatrice. Elle inondera le marché nord-africain et international de ses fruits, légumes, agrumes et céréales.
L'état kabyle va adopter une stratégie agricole fondée sur quatre principes de base qui assureront sa durabilité et son efficacité à long terme :


Viabilité économique,sociale budgétaire et environnementale.

  1. Viabilité économique ;
  2. Viabilité sociale ;
  3. Viabilité budgétaire ;
  4. Viabilité environnementale.

Pour ce faire, un certain nombre de mesures urgentes devront être prises par le gouvernement kabyle :
Soutien financier public dans le cadre de programmes spéciaux à l'effet de promouvoir l'agriculture.


La filière oléicole


L'olivier, cet arbre emblématique de la région tant au niveau économique que culturel, est surtout cultivé pour la production d'huile d'olive (zzit uzemmur). Celle de Kabylie est réputée pour être une des meilleures du bassin méditerranéen. Il existe cependant différentes variétés d'huile d'olive comme celle de Tablazt médaillée à l'exposition universelle de Bruxelles en 1910, celle d'Illoula de couleur verte jade ou encore celle rose et orangée de Seddouk. Cette huile est très utilisée dans la médecine traditionnelle mais aussi dans la médecine moderne et dans l'industrie cosmétique. Avec un meilleur suivi sanitaire et des moyens d'extraction modernes, la Kabylie serait l'un des rares pays, si ce n'est le seul, à pouvoir prétendre satisfaire les critères d'une huile d'olive 100% biologique. Un avantage dont la Kabylie peut se vanter et tirer profit à travers une exportation d'une huile de qualité unique.
Au début du 20ème siècle, rien que pour la région de Vgayet, on a évalué à plus de 2 millions le nombre d'oliviers en plein rapport. 12 000 tonnes d'olives produites donnant ainsi un élément d'activité à plus de 60 moulins à huile européens et plus de 3 000 moulins kabyles. En 1910, le port de Bougie a exporté 5227,6 tonnes d'huile, la plupart achetées par les industriels de Provence, qui les revendaient sous les étiquettes les plus connues.Aujourd'hui, nos oliveraies sont la cible de feux de forets sciemment provoqués dans le but soi-disant de combattre le terrorisme Or, visiblement, les militaires ne semblent pas êtres en mesure de protéger nos forêts, ou plus exactement, n'en ont pas la volonté…il s'agit donc de restituer la protection de la terre à ses habitants comme il en a toujours été.
Malgré un déclin programmé qui a s'est déployé durant une cinquantaine d'années, dans quelques communes, les paysans, résistant au rouleau compresseur de l'Algérie, ont pu moderniser le parc de transformation et produire une huile de qualité qui s'exporte, certes en petites quantités, mais qui rivalise avec les meilleures huiles européennes.
La filière oléicole demande à être modernisée et développée en améliorant le processus de production de l'huile d'olive dans toutes ses étapes pour relever la qualité et réduire l'acidité, afin de permettre à l'huile de Kabylie de se retrouver sur les tables des familles européennes, américaines et asiatiques. Le développement de l'oléiculture, principale activité structurante de l'économie locale, passe impérativement par une politique de revalorisation et de promotion de ce secteur en l'orientant vers la reconquête d'une place sur le marché mondial, à travers une politique s'articulant autour des axes principaux suivants :


L'oléiculture




Le figuier


Le Figuier, qui est le parallèle de l'olivier, fait partie intégrante de patrimoine historique Kabyle. Il constitue une culture revêtant une importance sociale et économique fondamentale, d'autant plus qu'il a joué dans le passé un rôle décisif du point de vue valorisation et sédentarisation de la population.
L'importance économique et nutritionnelle du figuier est bien connue. C'est une espèce qui a occupé une place de choix dans l'alimentation de nos ancêtres. Un kilogramme de figues sèches représente une valeur énergétique de 2750 Calories, ce qui équivaut approximativement aux besoins journaliers de l'homme. La réhabilitation de cette culture est donc aujourd'hui une nécessité pour la connaissance et l'amélioration du patrimoine arboricole. L'activité figuicole demeure également une activité économique à part entière et nous incite à prendre des mesures urgentes quant à l'amélioration de la productivité :




Développement des Techniques culturales


L'Europe est un marché propice pour les produits issus de l'agriculture biologique et la Kabylie peut en être un fournisseur de choix. En ce sens, comme l'huile d'olive, la figue est un produit à valeur ajoutée très importante. Un travail de marketing et de labellisation s'impose pour l'adapter aux normes internationales et être vendue en tant que produit "de luxe" en UE et partout dans le monde.



 

La filière laitière, fromages et autres dérivés


Contrairement à l'Algérie où la production laitière demeure insuffisante pour combler un déficit de plus de 3 milliards de litres, la filière laitière qui place la Kabylie comme l'un des plus grands bassins laitiers nord-africains, présente des opportunités d'investissements de haute importance. Le choix du groupe DANONE d'installer sa filiale à Akbou n'est pas fortuit. Il est mu par la disponibilité de la matière première qui n'arrête pas de croître en raison de l'augmentation du nombre d'éleveurs et du nombre de collecteurs. Ce même facteur constitue une aubaine pour la création de PME dans le domaine des produits laitiers et de ses dérivés. D'ailleurs, l'essentiel des fromages vendus en Algérie sont produits par de nombreuses laiteries qui activent dans la wilaya de Tizi ouzou. La laiterie Soummam est actuellement le premier producteur algérien de yaourt avec 42% des parts de marché.
La filière laitière va connaître son essor dans la Kabylie libre du fait qu'elle va occuper une place prépondérante dans la politique agricole.
La Kabylie peut aisément assurer son autosuffisance en produits laitiers tant sur le plan qualitatif que sur le plan quantitatif. Et cela en misant sur le potentiel local par la mise en place des moyens et des structures d'accompagnement nécessaires et une réelle prise en charge, notamment au plan scientifique et technique, des espèces bovines, caprines, et ovines. Parmi ces espèces, le caprin, bien qu'à vocation mixte (lait et viande) au même titre que le bovin, peuvent représenter néanmoins un atout majeur pour l'économie régionale. La géographie de la Kabylie et ses infrastructures peuvent en faire en un laps de temps très court un fournisseur important dans le marché du fromage de chèvre. Un des produits à l'é chelle européenne et internationale encore très recherché. L'état kabyle contribuera à dynamiser la production laitière en améliorant la collecte et en optimisant la transformation à travers des mesures incitatives comme :




D'une manière générale, l'agriculture sera un pilier du développement économique de la Kabylie de demain. Le modèle agricole ne sera pas axé sur un productivisme à outrance. La multitude de créneaux originaux que propose le pays Kabyle servira à élaborer une politique agricole orientée vers la qualité des produits mais aussi leur originalité, en termes d'exportation notamment.



Activité forestière


La première tâche de la Kabylie dans le domaine forestier sera la mise en place d'une politique efficace de lutte contre les incendies.
La région est boisée avec des forêts et des maquis. L'espace forestier est composé de forêts denses, sous-bois et maquis, véritable tapis végétal constitué de différentes essences. La végétation est principalement de type méditerranéen avec des forêts de chêne liège et cèdre de l'Atlas. Pour le chêne liège, la Kabylie est la région qui possède les plus grandes forêts de cette essence sur la rive sud de la méditerranée. Les forêts de Kabylie sont essentiellement de 3 types :



Le patrimoine forestier Kabyle




Le patrimoine forestier Kabyle


Le patrimoine forestier Kabyle est très important alors que les investissements ne se bousculent pas au portillon. Pourtant, les opportunités d' investissement sont nombreuses. On peut citer quelques créneaux pouvant être porteurs pour de potentiels investisseurs, comme le chêne-liège, le chêne zen, les plantes aromatiques et médicinales , le charbon de bois, les bibelots de bois ainsi que la cueillette de glands, de câpres, de champignons et le ramassage d'escargots, sans oublier l'investissement à des fins de détente et loisirs.
Le secteur forestier est aussi une filière cré atrice d'emplois puisque les 24 entreprises activant dans les forêts de la wilaya de Tizi ouzou ont créé 1 145 emplois avec un investissement à minima. Outre le liège et le bois, la surface forestière offre une gamme diversifiée de produits de très haute valeur (d'usage et d'échange). C'est un avantage qu'il faut mettre à profit pour la création des richesses et des emploi.  Ceci sous réserve que d'ici à ce que la Kabylie ne soit en mesure de s'auto-gérer, le patrimoine forestier kabyle ne soit totalement réduit en cendre.
Le patrimoine forestier regorge des potentialités faunistiques diversifiées et riches qui peuvent être mises en valeur dans le cadre du développement cynégétique et des dispositions relevant de la chasse. Par ses aspects historiques, écologiques et archéologiques, il favorise le côté éco-touristique qui mérite une attention particulière.
Au vu de la diversité de la région en diffé rentes espèces végétales spontanées et cultivées et du peu de travaux d'investigation entrepris, des efforts de recherche sont impératifs pour la prise en charge de ce potentiel qui offre des opportunités d'investissement, notamment dans l'industrie pharmaceutique et cosmétique.
La réhabilitation de l'industrie du liège (la forêt de Yakourène était l'un des centres mondiaux de cette industrie durant la colonisation française et même turque) fera de ce secteur un des moteurs du développement de la région à travers une politique de revalorisation de l'activité forestière et une meilleure exploitation de ce potentiel créateur de richesses et d'emplois.
Cependant, une étude d'inventaire s'impose pour évaluer les possibilités précises à mettre en valeur tout en maintenant l'é quilibre de l'écosystème forestier, aujourd'hui gravement menacé par la pseudo-chasse aux terroristes qui consiste à mettre le feu aux forêts de Kabylie.
La réhabilitation et le développement de l' activité forestière implique quelques mesures :



L'apiculture



 




L'apiculture est d'abord un enjeu primordial en termes d'Environnement. Les abeilles ont en effet une fonction de pollinisation des fleurs (fleurs, arbres, plantes...). Elles leur confèrent ainsi un rôle déterminant dans la Vie de l'Humanité. Albert Einstein a démontré que le monde ne subsisterait pas quatre années après la disparition des abeilles. Or l'avenir des abeilles est aujourd'hui source d'inquiétudes du fait de l'emploi, à l'échelle mondiale, de pesticides. La Kabylie souhaite un développement harmonieux avec la nature et sera donc forcément soucieuse de préserver sa faune et sa flore.
L'élevage des abeilles est une activité traditionnelle et séculaire en Kabylie. Cette activité constitue non seulement une source d'apport énergétique, le miel, et thérapeutique, la gelée royale, mais encore une source de revenus pour les agriculteurs. Les zones de montagne constituent un terrain favorable pour le développement de l'apiculture de par leur richesse en forêts, maquis, parcours, sous-bois et flore spontanée. L'apiculture qui a pris du retard sur les autres activités agricoles dans la région, pourrait être un atout majeur pour l'économie régionale. Il fut un temps aussi où la Kabylie était réputée pour son miel et fournissait l'essentiel de la cire de la vieille Europe. D'où le nom de Bougie pour l'actuelle Vgayet.
Le miel kabyle est très apprécié à l'étranger comme il est très demandé au plan local, d'où la nécessité d' encourager le développement de sa production. L'amé lioration des rendements de différents produits de la ruche, à l'instar du miel, de la cire, du pollen, de la gelée royale ou du venin devrait ouvrir des perspectives dans nombre de filières agroalimentaires, pharmaceutiques ou cosmétiques. L'apiculture en Kabylie possède de réelles possibilités de se développer eu égard aux immenses potentialités qui ne demandent qu'à être exploitées. Avec une meilleure connaissance des zones mellifères potentielles, la mobilisation des moyens humains et matériels, ce secteur connaîtra son essor. A cet effet, l'état kabyle devra prendre certaines mesures adéquates :






La pêche et les potentialités halieutiques


La Kabylie dispose d'une façade maritime de plus de 300 km de long, soit plus de 25 % de la côte algérienne. La frange maritime couvre quatre wilayas : Tizi Ouzou (85km), Béjaia (100 km), une partie de Djidjel (Ziama mansouria), une partie de la wilaya de Boumerdes (Cap Djinet, Dellys).
Plusieurs opérations d'évaluation, ayant été menées par différents organismes étrangers, ont révélé la présence d'énormes potentialités halieutiques dont regorgent nos zones côtières. La côte de la wilaya de Tizi-ouzou recèle un potentiel halieutique estimé à 26.000 tonnes/ans, dont 12.000 tonnes de poissons bleus et 14.000 tonnes de poissons blancs, selon les estimations fournies par le navire océanographe espagnol « Vesconde dé Eza », qui a effectué la dernière étude sur les espèces marines vivant dans les eaux algériennes en février et mars 2003.
La façade maritime de la wilaya de Bejaia s'étend sur 100 Km, caractérisée par un relief accidenté et un plateau continental très réduit, les zones d'intervention pour la production halieutique sont la zone côtière, la pêche au large, la pêche hauturière, la pisciculture en milieu continental et en mer ouverte avec plusieurs embouchures d'oueds qui s'y déversent (Oued- Soummam, Oued-Arioun, Oued- Djemaa, Oued Daas). Elle est réputée par sa diversité et aussi par sa qualité. Son potentiel est estimé à 10.000 tonnes/an. Ajouté à cela la possibilité de développement de la pêche en sites aquacoles continentaux grâce à la présence d'un dense réseau hydrographique. Ses sites marins permettront aussi l'élevage intensif d'espèces telles, la dorade le Loup, la crevette, la carpe, le mulet.
La wilaya de Boumerdes avec une côte de près de 90 Km offre des caractéristiques morphologiques, géographiques et bathymétriques favorables à une exploitation diversifiée de ces ressources, avec un potentiel de production annuelle de 16 000 tonnes. L'exploitation de ces ressources se fait au niveau de trois ports de pêche dont deux sont situés dans l'espace kabyle : Dellys et un port en voie d'achèvement, Cap Djinet.
Il est indéniable que le potentiel halieutique de la Kabylie est en mesure de participer d'une manière significative au développement durable de la région. Il offre d'énormes opportunités d'investissement dans l'industrie des conserves et de la salaison étroitement liée à la pêche au poisson bleu, l'industrie des farines et huiles de poisson traitant les déchets des usines et le surplus de la pêche (une installation par centre de pêche). Un débouché facile et rémunérateur de ces produits étant assuré en Europe.
Bien que favorisée par des atouts naturels, la pêche demeure encore une activité artisanale en Kabylie. Le niveau de production est insignifiant devant les ressources halieutiques et les besoins exprimés. La faiblesse de cette production s'explique surtout par la sous-exploitation des potentialités existantes, le peu d'intérêt accordé à la pêche hauturière et l'insignifiance de l'aquaculture marine et continentale, le manque de qualification des pêcheurs ainsi que la méconnaissance des nouvelles techniques de pêche et de la flottille qui reste dans sa globalité artisanale.
Les produits de la pêche et de l'aquaculture devraient constituer, à l'avenir, un aliment de substitution, voire un refuge pour les familles nombreuses et celles à faibles revenus. Pour cela, il est indispensable de prendre en charge les fonctions de valorisation de transformation et de commercialisation de ces produits et de permettre le dé veloppement d'unités de transformation et, par-là même, densifier et élargir le tissu agroalimentaire.
Par la protection des fonds et la recherche de nouvelles zones chalutables, le développement conjoint de la pêche du poisson bleu, des installations portuaires, des industries de conserves et de farines, enfin par l'organisation du marché local, sous l'égide d'une administration juste et avec l'aide d'un service scientifique, organisation de la sécurité des bateaux en mer (canots de sauvetage) ainsi qu'une recherche scientifique appliquée aux pêches et industries dérivées, l'investissement dans la formation, la pêche qui ne joue qu'un rôle très secondaire dans l'économie kabyle en dépit de possibilités certaines, pourrait devenir une industrie florissante génératrice de richesses et d'emplois.